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Témoignages

                                        

« Il ne faut pas mélanger les tranches : c’était différent à chaque fois.
Au début, il y a eu 22 constructions de 1952 à 1955. La 2ème tranche s’est déroulée de 1957 à 1962. La 3ème de 1964 à 1970.
On ne savait pas ce qu’il y aurait en creusant. Au début, le terrassement se faisait à la main. On faisait les fondations à la main puis après avec la bétonneuse.
La 2ème tranche, ils ont bénéficié des petites erreurs de la 1ère. Dans la 2ème tranche, les maisons étaient mieux que dans la 1ère.
On faisait nos 8H00 de travail puis après nos 8H00 de construction. C’était les hommes qui travaillaient.
La 3ème tranche, ce sont des maisons jumelées. Les heures de travail étaient comptées. Elles étaient décomptées sur les remboursements d’emprunts. Il y avait aussi des femmes qui travaillaient.
Le CE (Comité d’Etablissement) de l’usine de Neuves-Maisons a joué un rôle dans la construction des Castors car il y avait à l’époque, une crise du logement. Il y a eu le mouvement Emmaüs sur les Saules. Il y avait M. RIGOT, LECLERE et Bébert THOUVENEL.
M. LECLERE était administrateur du Foyer Lorrain. Il a remis en selle la loi LOUCHEUR de 1920. Les terrains étaient achetés par le Foyer Lorrain. La rue des Castors, c’était la route des Gaulois.
M. MAUPIN de l’Usine (SAM) a fait les plans.
Il y a eu des erreurs. Par exemple, pour descendre au sous-sol, il fallait passer par la salle de bains !

Comment vivait-on avant la construction des Castors (logements, travail, vie quotidienne…) ?

 A l’époque, dans les logements, il n’y avait pas de salle de bains. Les W.C. étaient au fond du jardin. La plupart des maisons avaient 3 pièces.
Une coopérative de l’usine vendait aux familles des produits pour la vie de tous les jourset un camion faisait les tournées dans les villages.
Les mineurs avaient droit tous les mois à du vin, du rhum, des rations d’aliments en plus des autres familles (par exemple : 200 gr de beurre au lieu de 100 gr).
Le rationnement a été en vigueur jusqu’en 1950. Les travailleurs de force avaient plus que les gens.
Avant, on allait chercher l’eau à la fontaine. Il n’y avait pas de gaz. Les WC étaient à l’extérieur. (PSV)
On sortait de la guerre, il fallait reconstruire.

Comment vivaient les enfants aux Castors (école, copains et copines, jeux…) ?

 Les enfants disaient que c’était la bouillasse (la boue). Ils descendaient en sabots. Ils les laissaient à la fontaine puis ils prenaient le bus pour aller à l’école. Le tram ne passait plus après la construction des Castors.
Les enfants étaient ensemble et avec d’autres, ils participaient à des activités proposées par l’équipe St Julien (PSV).
A Chavigny, ils étaient 21 pour la 2ème tranche. 50 enfants en tout.

Comment est venue l’idée de construire, de choisir les terrains, de choisir les propriétaires ?

 La vente des maisons se faisait sur le principe de la location-vente (locataire attributaire) avec des assurances.
L’usine devait donner le 1% logement : les Castors ont eu le 1% logement.

Comment se sont construites les maisons (équipes, matériaux, difficultés, plans…) ?
  

 M. CHEVRIER, sous-directeur de l’usine sidérurgique de Neuves-Maisons et M. LECLERE Lucien (maire de Chavigny) étaient responsables pour l’achat du matériel pour les Castors.
M. RIGOT, directeur de l’usine venait voir les gens qui construisaient les maisons.
Tout le matériel était fourni par l’usine.
C’est le Foyer Lorrain (Caisse des Dépôts et Consignations) qui avançait l’argent pour l’achat du matériel.
Le ciment était fourni dans des sacs de tulle. Après l’utilisation, il fallait rendre les sacs.
Les  toits sont en 2 pans et pas en 4 pans (solution plus chère et plus technique). Les tuiles étaient toutes les mêmes (de la « Jeandelaincourt » ou des Vosges).
Pour les travaux, l’usine a acheté et réparé une bétonneuse et ensuite nous l’a prêtée
En même temps, les constructions commençaient au Haut du Lièvre.

Comment la vie s’est organisée après l’entrée dans les maisons (réunion, voisinage, solidarité..) ?

 

 
 


Les habitants étaient tous du même âge, avaient le même métier (mineur ou sidérurgiste). Les enfants avaient aussi le même âge.
Avec les Castors, on avait un lavoir personnel. Il y en a qui est pour une gauchère.
Les gens cultivaient les jardins par besoin, pour leurs besoins quotidiens.


 


Entretien avec Mr et Mme BARBIER Marcel
recueilli par René DENILLE 10 septembre 2007

Nous sommes rentrés en Janvier 1956. Il faisait très froid (hiver très rude). J'avais 32 ans (08 septembre 1924) et ma femme 28 ans. Il n'y avait pas d'électricité : on s'éclairait à la lampe à carbure. On chauffait avec plusieurs fourneaux (charbon) puis on a mis le chauffage central au fioul (1968) puis au gaz (1978). Au début, il n'y avait pas de volets. J'en ai demandé au maire (« il faut des volets »). Ils ont été installés et étaient en bois.

On faisait partie du 1er groupe des Castors (22 personnes toutes nées à Chavigny et soit mineurs ou sidérurgistes).
On habitait chez mes parents(Monsieur) à l'étage dans un 2 pièces. Mes parents habitaient en dessous. C'était rue de Neuves-Maisons après la dernière fontaine. Il n'y avait pas de salle de bains ni l'eau courante. Les toilettes étaient dans le jardin. On allait chercher l'eau à la fontaine.

On s'est marié en 1948 à Neuves-Maisons. Avant d'habiter aux Castors, on a eu 2 fils (58 ans ½ et 56 ans ½), le troisième est né aux Castors (51 ans).

J'étais chimiste au Laboratoire de l'usine sidérurgique de Neuves-Maisons. J'analysais le minerai et la fonte. J'ai travaillé pendant 32 ans de 1946 à 1978. Avant, je me suis engagé volontairement dans la 1ère armée de libération à 17ans ½. De 14 ans à 17ans ½, j'étais à l'écluse de Méréville aux turbines de Messein avec mon père.

Je faisais les postes : les 3*8H00. Une semaine du matin, une semaine d'après-midi, une semaine de nuit. Pendant 2 ans, j'ai travaillé du matin et de nuit: je faisais les nuits d'un collègue et lui faisait mes après-midi. Ça l'arrangeait car il avait du mal à faire les nuits (problème de santé) et moi aussi. Comme çà, j'étais disponible les après-midi pour travailler aux Castors.
Car après chaque poste, j'allais aux Castors : à la fin du poste de nuit (04H00 du matin), j'y montais jusqu'à midi. Après j'étais le 10ème inscrit sur les 22. C’est Monsieur NONNE qui m'a informé du projet. C'est le maire Monsieur LECLERE qui a lancé le projet des Castors. On devait s'inscrire à la mairie. Le choix des maisons se faisait à la fin de la construction mais pour certains c'était déjà fait puisque les terrains appartenaient à leurs parents; Moi, j'ai eu le choix entre deux maisons. C'est le maire qui a proposé et j'ai choisi celle-ci (là où j'habite en ce moment).

On était tous copains, on était tous bien ensemble mais on n'aidait pas lorsqu'il y avait des choses à refaire.
Parfois, on manquait d'eau. Il n'y avait pas assez d'eau pour tout le village. Le bas du village utilisait beaucoup d'eau (il n'y avait pas de compteurs d'eau : ils ont été installés après).

Alors on allait chercher de l'eau à la source qui coulait chemin de la vierge avec des seaux; on l'a fait plusieurs années.
Ça s'est amélioré après l'installation du surpresseur.

Ces maisons, c'étaient le modernisme au niveau de l'urbanisme.
Le maire venait souvent suivre les travaux.
On a tous terrassé à la main avec une pioche, une pelle et une brouette. Sur mon terrain, c'était une vraie carrière avec des blocs de pierre énormes qu'on a enlevé à la main. Pour être de niveau, il a fallu creuser plus d'un mètre pour pouvoir faire les fondations (il fallait creuser dans la butte). C'était la même chose pour les autres (au moins pour 12 maisons).
« on a eu les ¾ du pain cuit ».

Les maisons vers le bas de la rue, ont eu des inondations dans le sous-sol (à cause des sources), ici j'ai été tranquille.
On faisait le béton avec du laitier de l'usine. On faisait des coffrages avec du bois pour le béton pour la chape : on mettait du sable, des cailloux et du laitier (ciment). C'est l'oncle de ma femme qui transportait le laitier donné par l'usine.
Mon père nous a aidé tous pour les angles des maisons avec des agglos car il fallait que cela soit droit. Après on montait les murs avec des pierres (45 cm de côté) de la carrière Nanquette. Les mineurs les extrayaient puis elles étaient transportées par wagonnets jusqu'à la mine du Val de Fer. Ensuite, nous les chargions dans le camion de Monsieur Sutter (entrepreneur) qui les amenait aux Castors.

La charpente venait des Vosges. Elle arrivait toute faite en pièces détachées par bouts numérotés. On les montait à l'os et on les assemblait après autour de la poutre du milieu. Les tuiles du toit venaient de l'usine (de Neuves-Maisons).
Pour le suivi, mon père et Yvon Blot regardait les plans.

On accédait au sous-sol par une prote situé dans la salle de bains.
C'est le Foyer Lorrain qui s'occupait de cela (la charpente, le transport des pierres...).
La rue a été construite après; on a marché souvent dans la gadoue, « c'était comme des sillons de labours ».
Il devait y avoir un rond point au bout de la rue avec un escalier près de ma maison pour accéder au RD 974. Mais cela ne s'est pas fait.

Lorsque j'ai installé le chauffage central, un artisan a fait les plans. Je les ai donnés après pour d'autres castors. Ils ont tourné.
Toutes les pièces (les chambres, le salon, la cuisine, la salle de bains, les WC) étaient sur le même étage.
Au sous-sol, le mur de refent en béton coulé sépare le garage de la cave et de la buanderie.
Je faisais mon jardin et ainsi on avait des légumes, des fruits.
On avait des tickets de rationnement jusqu'en 1948.

Les enfants s'amusaient tous ensemble et surtout dans la nature. Ils étaient tous copains. Ils allaient tous, les uns chez les autres. Ils construisaient des cabanes dans les arbres, des caisses à savon et ils dévalaient la rue.
Il y avait un bon voisinage. Mais on ne se voyait pas comme pendant la construction sauf avec quelques uns, des amis.
Le prêt était de 1 738 638 Frcs (anciens francs) sur 30 ans : j'ai remboursé du 1er janvier 1955 à 1981.
 

Témoignage de Mr et Mme Pierre MOUROT
recueilli par René DENILLE 11 septembre 2007

J'ai 82 ans et ma femme a 80 ans. Nous allons fêter 61 ans de mariage. On s'est marié en 1946.
J'ai travaillé 45 ans (15 ans chez, 15 ans à la mine comme contremaître et 15 ans à la CEM).
C'est le maire Monsieur LECLERE (nous sommes parents avec lui) qui nous a informés du projet. Il avait lu dans une revue un article qui parlait de la construction de maisons Les Castors en Bretagne. Il s'est dit pourquoi pas à Chavigny.
Au départ, cela devait se faire Rue des Prés mais il y a eu des problèmes avec les terrains. Il y avait beaucoup de propriétaires.
Le maire a convoqué une réunion un samedi à la mairie. Nous étions une vingtaine présent. A l'époque, on vivait chez mes parents (de Pierre) au n°7 rue du Bouchot. Il n'y avait pas de logements. Tout le monde vivait dans les mêmes conditions. On est resté 4 ans chez les parents de mai 1951 à décembre 1955. Les parents étaient impatients que nous rentrions dans notre maison.

Nous étions 7 dans 3 pièces à l'étage (ma tante habitait au rez-de-chaussée avec ses enfants aussi). Il y avait mon père et ma mère, mon frère et nous avec nos deux enfants (nés en 1947 et 1949). On n'avait pas de WC à l'étage (ils étaient dehors dans le jardin). Pour l'eau, on allait à la fontaine en bas de la rue du Bouchot. Pour laver son linge, il y avait 3 places seulement donc 3 planchers pour les laveuses. Chacune voulait avoir la 1ère place près de l'évacuation pour ne pas avoir la saleté des autres laveuses. Alors le matin, le mari réservait la 1ère place en mettant un torchon sur la planche à laver et personne ne bougeait le torchon. On a eu l'eau courante en 1949.

Il y avait le café de la paix et la salle de bal (maison de Mme MAURICE Claire).
Le géomètre, Monsieur MOMPAS est venu délimiter « les chaises ». On fixe aux 4 coins de chaque terrain un pieu avec un clou. On tend une ficelle entre chaque pieu et on obtient les dimensions extérieures de la maison (le bornage). Ma propriété fait 6 a 05 ca.

On creusait à la main. A la pioche, à la pelle avec une brouette. Il y a eu un wagonnet mais c'était pour une seule maison et on a vite arrêté. La terre retirée était mise de côté. On attaquait la butte. Il y avait une différence de 2 mètres entre le bas et le haut du terrain (terrassement). Le terrain était constitué d'une couche de glaise puis d'une couche de « mine » (rouge), une couche de glaise, une couche de « mine » et ainsi de suite. Une bétonnière a été louée par la suite.
On a commencé un dimanche d'automne 1952. On pointait les heures de travail qu'on faisait aux Castors. On quittait le travail et on se rendait aux Castors pour la construction de nos maisons. Je faisais mes 8H00 à la mine et après j'allais aux Castors. Les travaux ont duré 3 hivers et 3 étés (1952 à 1955). Les travaux étaient en fonction du nombre d'hommes présents sur le chantier. Si on était 3 ou 4 (en fonction des postes de travail), on terrassait. Si on était plus, on coulait du béton, on montait les murs...La construction était échelonnée. Il y avait en permanence une dizaine de gars. Si on coulait une dalle, on était tous là.

Les pierres (les moellons) venaient de la carrière Nanquette. Elles étaient gratuites mais on devait les charger dans le camion de Monsieur SUTTER qui nous les livrait. Par la suite Monsieur SUTTER a acheté une pondeuse d'agglo (machine qui fabriquait des agglos).

Les moellons étaient façonnés par deux maçons qui avaient été embauchés pour nous aider. Les angles des murs étaient en agglos. Pour 2 ou 3 maisons, ils sont en moellons mais on a abandonné car c'était trop difficile. On montait les murs avec de la chlaine et du laitier pour le ciment. Les murs font 40/50. Les Castors 2 eux font 20.
On faisait un coffrage en dessous avec des panneaux puis on coulait la dalle avec de la « chlaine » et du ciment-laitier. La « chlaine » (remplaçait le sable) était un résidu des hauts fourneaux. L'usine l'amenait aux Castors. Les panneaux en bois étaient confectionnés par deux menuisiers de l'usine, Messieurs MANGEL et CHONE. Dans les Castors 2, à la place du coffrage pour le béton, ils ont mis des ourdis.

Ce qui était pratique, c'est qu'on travaillait sur place. Je mettais 20 mn pour aller à la mine et 20 mn pour retourner chez moi. Je prenais le chemin de la Botte et je passais par le bois jusqu'à la mine du Val de Fer ou je prenais par en dessous par le chemin de la mine. Alors, j'étais rapidement aux Castors pour travailler sur les terrains.
Pour les vitres, c'est Monsieur RENARD qui était vitrier qui les a posées avec Monsieur WITTMANN son patron.
Les égouts ont été faits en même temps. Au début avec un puits perdu qui se situait derrière la maison de Monsieur JOUBERT (qui n'existait pas à l'époque). Puis après, il y a eu raccordement vers le RD 974.
La maison nous est revenue à 1 738 636 francs (anciens francs) : 115.000 Francs (nouveaux) en 1979. Le prêt était sur 30 ans. Je payais 7154 francs (anciens) par an, 858,48 francs (anciens) par mois. Début du paiement le 1er janvier 1955. Pendant 5 ans, nous n'avons pas payé la taxe d'habitation.

Les mensualités étaient directement retirées sur la paie par la mine.
La mine devait loger ses ouvriers ou donner une allocation logement. Elle devait fournir le chauffage aussi.
Le Foyer Lorrain s'occupait des assurances pour les maisons (il était propriétaire jusqu'à la fin du remboursement).
J'étais membre du comité du Foyer Lorrain. Mlle RIGOT (fille de l'ancien directeur de l'usine) était la responsable du Foyer Lorrain. Il existait depuis la loi Loucheur.

Le prix des actions étaient de 21 030 francs en 1979 (nouveaux francs). Le principe de l'achat de la maison était le système de la location-attribution. Pour cela, on a pris des actions : 2103 actions de 10 francs chacune (1979) numérotées de 57.615 à 59.717.
 
Pour le choix de la maison, au départ, il devait y avoir un tirage au sort à la fin des travaux. Mais comme la plupart des propriétaires des terrains qui ont été vendus au Foyer Lorrain étaient les parents de ceux qui construisaient, alors le choix était déjà fait au départ. Les parents voulaient que leurs enfants aient leurs terrains. Chaque enfant choisissait donc le terrain de ses parents.

Un autre, qui voulait acheter la vigne à côté du terrain souhaitait avoir celui-là (Monsieur DOMPE).
Un autre possédait le terrain derrière.
Pour moi, j'ai eu le choix entre 2 maisons.
On est rentré à Noël 1955. Il faisait très, très froid. J'avais 30 ans et ma femme 28 ans. Il n'y avait pas d'électricité. On s'éclairait à la lampe à carbure. On était dans la boue souvent (la route n’était pas faite).

On se chauffait au charbon. On n’avait qu'un seul fourneau. Il y avait une salle de bain et un WC à l'intérieur. La maison était habitable mais il fallait l'améliorer. Il y avait l'eau courante (pas l'eau chaude, ça viendra après).
Nos deux enfants avaient une chambre chacun. En tout, il y avait 4 pièces, cuisine, salle de bains.
Il y avait un garage; le Foyer Lorrain a anticipé sur l'avenir.

Après, on ne se retrouvait pas ensemble. On restait chacun chez soi. On se retrouvait au bal. Il faut dire que nous avions à conforter nos maisons à l'intérieur. Cela prenait du temps. Entre le haut et le bas des Castors, on ne se voyait pas beaucoup. Un peu comme le haut et le bas du village (la petite auvergne : des auvergnats que l'usine avait fait venir pour travailler car on manquait d'ouvriers à l'aciérie).

Le surnom des habitants de Chavigny était « les coucous » (allez nicher dans le nid des autres) à cause du coucou (le train minier) qui traversait tout Chavigny avant d'aller à Neuves-Maisons.
A Neuves-Maisons, c'était « les mésanges ».

Les enfants se fréquentaient facilement mais le haut ensemble et le bas ensemble. Ils s'amusaient dehors dans la nature; ils ont fait des caisses à savon. Moi-même je suis descendu en traineau.